ATTAC Oise était présent à la manifestation entre Nogent sur Oise et Creil ce samedi 10 février 2024.
Pour demander un cessez le feu immédiat à Gaza, l’arrêt des massacres et de la destruction de la Palestine, et pour réclamer que cessent les envois d’armes à l’Etat Israélien.
Deux cents manifestants environ, des témoignages et des discours de politiques, de syndicalistes et d’associations.
Et le constat qu’il faudra continuer à se mobiliser pour obtenir la paix et la libération des otages et de tous les prisonniers injustement emprisonnés.
Attac Oise vous appelle à soutenir le collectif “Pas dans la rue” qui a rendez-vous avec la préfecture le lundi 5 février à 17 heures sur les dossiers suivants :
1) La loi asile- immigration et ses conséquences.
2) La situation des personnes dans la rue et en particulier les enfants.
3) Le traitement des étrangers et de leurs dossiers par la Préfecture: réponses avec délais très longs, voire absences de réponses, durées des attentes pour les renouvellements, suites de récépissés dans l’attente d’une nouvelle carte, fermetures des guichets…
4) Le traitement des titres de séjour pour les jeunes majeurs sortant de l’ASE (aide sociale à l’enfance)
Un rassemblement aura lieu lundi 5 février à partir de 16h30 devant la préfecture à Beauvais
Partout dans le pays, des milliers de nos collègues décident de manifester leur ras-le-bol général qui trouve son origine dans ce qui devrait être l’objectif numéro un d’un métier : le REVENU !
Le mot d’ordre commun de la Confédération paysanne est clair : « Un revenu digne pour tous les paysans et paysannes ». Ce dont nous avons besoin, c’est de s’attaquer aux racines du problème en offrant plus de protection sociale et économique aux agricultrices et agriculteurs. Nos solutions nécessitent donc une rupture avec le système en place.
Nous refusons la récupération du découragement des paysans. Nous affirmons qu’il y a des chemins à prendre, dès maintenant, des chemins qui sont déjà pris par d’autres. Il est inacceptable que ces volontés soient mises de côté alors même que le modèle dominant est épuisée. Nourrir la populations sur des échelles de territoire à définir plutôt que « le monde » comme le libéralisme nous y cloisonne, doit être notre principal objectif !
Certes, une simplification administrative est nécessaire, car beaucoup de procédures administratives et de normes sanitaires sont inadaptées à la réalité de nos fermes. Mais ne nous trompons pas de cible. La demande de la majorité des agriculteurs et agricultrices qui manifestent est bien celle de vivre dignement de leur métier, pas de nier les enjeux de santé et de climat ou de rogner encore davantage sur nos maigres droits sociaux.
Quel tournant allons-nous prendre ? Comment allons sortir de cet épisode ? Sorties de ZNT, ultra-libéralisation de l’agriculture ?
Jetons les accords de libre-échange ! Rebattons les cartes ! N’oublions pas que les règles nous protègent plus qu’elles ne nous essorent ! Sans elles, ce ne sont pas les paysan.nes qui sortiront gagnant.es mais bien les financiers !
Nous invitons tous paysannes et paysans, citoyennes et citoyens soucieux de leur alimentation et de l’environnement, à se rassembler :
Mercredi 31 Janvier à 14h30 sur le parking de l’hypermarché Auchan à Amiens Cc Amiens Sud – Dury
Contacts :-
Marie Ortegat, co Porte Parole de la Confédération paysanne de l’Oise : 06 49 74 52 69-Olivier Desmarest, secrétaire de la Confédération paysanne de la Somme : 06 76 60 97 44-Yoanne Scottez, animatrice syndicale : 06 25 85 17 53
La mobilisation en cours des agriculteur·ices est la conséquence d’un modèle agricole productiviste qui a conduit à la disparition de milliers d’exploitations et à l’appauvrissement de très nombreux paysan·nes (de 1,6 million en 1982 à 400 000 en 2019, 100 000 fermes disparues depuis 2010, 18 % des paysan·nes sous le seuil de pauvreté).
Les responsables de ce système sont aussi bien les politiques françaises et européennes, la mondialisation des échanges et en particulier les accords de libéralisation du commerce, que les représentant·es majoritaires des agriculteur·ices , dont les dirigeant·es ont contribué à transformer l’agriculture en agro-business, au profit de quelques-un·es, et ont très bien su utiliser à leur avantage les règles de la politique agricole commune (PAC).
Mais tandis que certains au sein de l’agro-industrie s’enrichissent, la majorité des paysan·nes s’appauvrit, s’endette, et connait des conditions de travail souvent difficiles. Leur mobilisation est donc pleinement légitime, car en posant la question du revenu des paysan·nes, c’est l’impasse d’un modèle productiviste qui est pointée. Celui d’une agriculture incapable de fournir des produits sains et de qualité, incapable d’assurer la souveraineté alimentaire, incapable de permettre aux paysan·nes de vivre de leur travail, incapable de respecter la biodiversité.
Des revendications détournées au profit de l’agro-business
La question des normes environnementales mises en avant par la FNSEA est une façon de détourner l’attention. Il existe certes des normes qui posent de nombreux problèmes pour les paysan·nes (le puçage obligatoire des animaux par exemple), mais ce que dénonce l’organisation majoritaire, c’est surtout la volonté de diminuer les pollutions induites par l’agro-industrie. Cette orientation est aussi celle du gouvernement qui, par exemple, envisage de supprimer les autorisations environnementales pour faciliter la construction de gros bâtiments d’élevage industriels.
De même, les politiques européennes restent très modestes en matière de contraintes environnementales : loi sur la restauration de la nature vidée de sa substance, autorisation du glyphosate reconduite, rejet du projet de réduction des pesticides par le Parlement européen, projet d’autorisation de nouveaux OGM…
Le Rassemblement National n’est pas, lui non plus, l’ami des petit·es paysan·nes. Le RN a voté d’une seule voix, aux côtés d’En marche et des Républicains, une nouvelle version de la Politique agricole commune (PAC) pour 2023-2027, qui tourne le dos à l’urgence climatique et favorise l’agrobusiness aux dépens des milliers d’agriculteur·ices qui, chaque année, doivent renoncer à exercer leur métier et à faire vivre leur exploitation à taille humaine.
Le gouvernement ne propose rien pour le revenu des paysan·nes
Les annonces gouvernementales ne règleront rien, bien au contraire. L’idéologie productiviste et néolibérale de ce gouvernement, qu’il partage avec les syndicats agricoles majoritaires, s’affiche au grand jour.
Aucune proposition permettant aux agriculteur·ices de vivre décemment de leur travail, mais un déballage législatif écocidaire conduisant à l’accélération des projets en tout genre : facilitation des projets de retenues collinaires et méga-bassines, mise sous tutelle préfectorale de l’Office français de la biodiversité (OFB), réduction des ambitions en matière de préservation des zones humides, maintien de la niche fiscale pour détaxer le gazole agricole…
Alors qu’aucune mesure ne concerne le revenu paysan et l’accès au foncier agricole, comment se satisfaire des dérisoires propositions restantes : aide d’urgence de 50 millions d’euros au bio, opposition au traité de libre-échanges EU-MERCOSUR mais pas aux autres traités, et trois sanctions dites très « lourdes » contre des entreprises qui ne respecteraient pas la loi Egalim.
Stopper la fuite an avant libérale de l’agro-industrie
Les accords de libre échange illustrent particulièrement les dégâts auxquels sont exposés les paysan·nes et les consommateur·ices. Les accords récemment négociés ou en cours de finalisation (UE-Nouvelle-Zélande, ratifié en décembre 2023, UE-Chili en cours de ratification, UE-Mercosur, en cours de finalisation) vont conduire à l’importation de dizaines de milliers de tonnes de viande, de fromage, de lait, d’éthanol….
A force de mettre tous les agriculteur·ices en concurrence dans un système de mondialisation néolibérale, leurs conditions de vie et de travail sont nivelées par le bas, ce qui menace de liquider la petite paysannerie au profit des multinationales de l’agrobusiness. Ces accords encouragent l’agriculture intensive qui est un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre. Or, 80% des député·es UE ont approuvé l’accord UE-Chili mercredi dernier, en particulier les libéraux (dont Renaissance), le Parti Populaire Européen allié des Républicains, l’extrême-droite (avec une absence du Rassemblement National) et les sociaux-démocrates.
Mais cela ne peut suffire pour assurer un revenu décent aux paysan·nes, et il faut, comme le revendique la Confédération Paysanne, une loi interdisant l’achat de nos produits agricoles en-dessous de leur prix de revient. Pour cela, il est urgent de s’en prendre à la filière de transformation et de distribution, alors que les multinationales de l’agroalimentaire et de la grande distribution font des profits énormes.
Au-delà de cette urgence économique pour les paysan·nes, le modèle agricole et alimentaire actuel doit être profondément transformé : prix rémunérateurs assurés, arrêt de l’artificialisation des terres, défense du foncier agricole qui doit servir pour les productions vivrières, redistribution des aides pour s’attaquer à l’agrobusiness, création et soutien des circuits-courts et micro-filières (qui constituent des réponses tout à fait viables et adaptées aux besoins des producteur·ices comme des consommateuric·es), bifurcation agroécologique pour donner la priorité à l’installation de nouveaux et nouvelles paysan·nes…
La question agricole nous concerne tous et toutes. Ce qui est produit, c’est ce que nous mangeons tous les jours. La juste rémunération des paysan·nes implique aussi de repenser les modes de distribution alimentaires et la façon d’accéder à de la nourriture bio, de qualité, produite au plus près des consommateur·ices, ce qui nécessite dans l’immédiat des hausses de salaires pour pouvoir se nourrir correctement, et au-delà d’envisager des modèles alternatifs de consommation.
Aux côtés de la Confédération Paysanne et plus largement des paysan·nes mobilisé·es, Attac appelle à soutenir les revendications pour « un revenu digne pour tous les paysans et paysannes » et une rupture avec les accords de libre-échange, et à rejoindre les actions qui défendent ces revendications.
Rassemblement annulé, la préfecture vient de faire savoir qu’elle ne recevra pas la délégation
Attac Oise vous appelle à soutenir le collectif « Pas dans la rue » qui a rendez-vous avec la préfecture le lundi 29 janvier à 17 heures sur les dossiers suivants :
1) La loi asile- immigration et ses conséquences.
2) La situation des personnes dans la rue et en particulier les enfants.
3) Le traitement des étrangers et de leurs dossiers par la Préfecture: réponses avec délais très longs, voire absences de réponses, durées des attentes pour les renouvellements, suites de récépissés dans l’attente d’une nouvelle carte, fermetures des guichets…
4) Le traitement des titres de séjour pour les jeunes majeurs sortant de l’ASE (aide sociale à l’enfance)
Un rassemblement aura lieu lundi 29 janvier à partir de 16h30 devant la préfecture à Beauvais
Les migrations sont au cœur de l’actualité de notre pays, mais aussi dans le monde. Comment les penser sereinement et lutter contre les idées reçues entretenues à dessein par certains groupes ? Venez en parler avec d’autres citoyens et avec des spécialistes de ces questions le samedi 27 janvier à 15h30 à La Médiathèque de Creil (La Faïencerie).
Une rencontre débat proposée par un ensemble d’ associations présentes dans le bassin creillois.
Compiègne le samedi 16 décembre 2023 pendant la « fête de l’eau », avec des représentants de « Bassines non merci »
Le délibéré prononcé par le tribunal correctionnel de Niort ce matin est inacceptable. Suivant quasiment à la lettre les réquisitions du procureur, le président du tribunal a fait preuve de déni climatique en refusant de prendre en compte l’état de nécessité, alors même que la justice nous a plusieurs fois donné raison sur le fond.
Tous les responsables syndicaux poursuis ont été reconnus coupables d’organisation d’une manifestation interdite. C’est une décision choquante car l’organisation de manifestations est un droit pour les syndicats et les organisations. Elle l’est aussi car des militants ne doivent pas être tenus personnellement responsables pour une manifestation organisée par le syndicat dont ils sont les porte-paroles.
Certaines peines ont été assorties d’une interdiction du territoire des Deux-Sèvres pendant 3 ans, ce qui constitue une grave entrave à la liberté fondamentale de circuler et d’agir syndicalement. Les trois confédérés condamnés, qui ont dix jours pour faire appel, souhaitent se donner le temps de la réflexion avec leurs instances nationales (pour engager un éventuel appel).
Nous sommes solidaires de nos camarades de Bassines non Merci et des Soulèvements de la Terre qui se voient infliger des peines de prison avec sursis parce qu’ils luttent pour la défense de l’eau. La violence de ce jugement s’inscrit dans la continuité des violences subies à Sainte-Soline.
Cette décision de justice condamne aussi toutes les paysannes et paysans victimes de l’accaparement et de la privatisation de l’eau au profit de quelques-uns. L’eau doit être gardée dans les sols et non pompée par une minorité pour le modèle agro-industriel.
Ces condamnations n’ont qu’un objectif : étouffer la mobilisation paysanne et citoyenne contre les méga-bassines. Comme nous l’avons tous dit ce matin devant le tribunal de Niort, la lutte continue. Nous restons déterminés à œuvrer pour la préservation et le partage de l’eau car les paysannes et paysans ont besoin de ce changement.
Julien et Jean Jacques porte-paroles de « Bassine Non Merci » que l’on voit dans le film « De l’eau jaillit le feu » nous ont fait le plaisir de venir dans l’Oise à l’occasion du ciné débat du jeudi 14 décembre à l’ASCA de Beauvais.
Ils sont restés dans l’Oise pour participer aux réflexions et actions à Compiègne lors de la fête de l’eau contre le projet actuel de Canal Seine Nord Europe. Attac Oise y était présent.
Un bon moment de solidarité et de fraternité !
Concernant le film « De l’eau jaillit le feu », une nouvelle programmation et débat aura lieu le jeudi 11 janvier à 20h au cinéma Paul Lebrun de Clermont de l’Oise.