Comme vous pouvez le constater Attac Oise ne reste pas « les 2 pieds dans le même sabot » malgré les difficultés à se mobiliser. La construction du « monde d’après » c’est maintenant que cela se joue. Dans le cadre d’une journée nationale d’action contre la « réintoxication du monde », nous dénonçons par cette action le scandale des frais bancaires pour les plus précaires, et l’activité néfaste des grandes banques françaises (évasion fiscale et investissement dans les énergies fossiles).
Communiqué de presse sur le scandale des frais bancaires et la nocivité sociale et écologique des banques
Sur les frais bancaires
UFC Que choisir estime que chaque année environ 7 milliards d’euros sont ainsi ponctionnés par les banques aux 8 millions de personnes concernées par ces frais bancaires.
Bruno Lemaire, le ministre de l’économie a reconnu la pertinence du problème, qu’il compte régler par un décret et un dialogue avec les banques. Mais cela ne règle pas l’arbitraire des banques qui favorisent les clients les plus riches et ponctionnent les clients « fragiles ».
Depuis novembre 2020, des mesures de plafonnement des frais bancaires ont été mises en place en faveur des « clients fragiles » Ces frais sont plafonnés à un maximum de 25 € par mois pendant une durée fixe de 3 mois. Ce plafond peut être ramené à 20 € si le client bénéficie d’une offre spécifique « client fragile » de la part de sa banque. Cependant les banques traînent à proposer le service « Offre Client Fragile » aux personnes en difficultés de paiement. Actuellement environ 500 000 en bénéficient sur les 3,5 millions qui y sont éligibles.
Et que font les banques de cet argent ponctionné abusivement sur les plus pauvres ?
Sur l’évasion fiscale
Elles continuent de favoriser l’évasion fiscale (environ 100 milliards par an) et utilisent une partie pour continuer à investir dans les énergies fossiles
Sur l’écologie
4 entreprises (Crédit agricole, société générale, total, Bnp Paribas), chacune prise isolément, ont une empreinte carbone supérieure à celle de la France. Ces chiffres démontrent la contribution majeure des grandes entreprises françaises au réchauffement climatique, en contradiction flagrante avec leurs discours.
Sur la loi Climat
Et pendant ce temps que font les députés de la majorité ?
« Le Parlement a jugé irrecevable l’ensemble des amendements (déposés par 117 députés dont 45 LREM) concernant la responsabilité des entreprises dans le changement climatique », constate ainsi l’association Oxfam. À titre d’exemple, l’amendement porté par Delphine Batho sur la participation des entreprises, à hauteur de leur chiffre d’affaires, au financement de la transition écologique – selon la proposition PT3.2 de la Convention Citoyenne pour le climat – a été jugé irrecevable par le gouvernement.
C’est pour dénoncer ces scandales, que nous organisons une manifestation devant des banques de Creil le samedi 17 avril à partir de 10h