Marche pour le climat du 28 mars : informations et ressources militantes

Retrouvez sur cette page les informations et ressources concernant la Marche pour le climat du 28 mars !



1/ L’appel du collectif Oise pour la marche pour le climat du 28 mars en
(De nombreuses signatures d’associations continuent d’arriver, nous les y ferons figurer ultérieurement)

Le tract au format pdf :

Tractages à venir

  • Vendredi 26 de 8h à 8h30 lycée Cassini de Clermont
  • Samedi 27 à partir de 8h marché de Clermont et à 10h marché de Beauvais



2/ L’appel des associations de professionnels en conseil climat énergie
et environnement https://bit.ly/30NQBBA (RÉSERVÉ AUX PERSONNES MORALES)

3/ Notre communiqué de presse au sujet de la manifestation

Enfi, Oise Hebdo a publié un article au sujet de l’événement :



Des précisions sur la préparation (dates, heures, lieux de tractages),
de réalisation de pancartes seront affichées dès que possible, ainsi que le détail de l’organisation du déroulement !

Nous avons pris rendez-vous avec les députés de l’Oise et nous vous tiendrons informés sur le sujet au plus vite.

Nous vous rappelons que vous pouvez utiliser ces courriers pour
interpeller le député de votre circonscription (les coordonnées sont
dans l’onglet “ressources”)

Pensez à vous munir de l’attestation de déplacement dérogatoire
nécessaire pour avoir le droit de manifester. Un modèle se trouve
également dans l’onglet “ressources “

Appels pour le 6 mars : l’association Attac Oise sera présente !

Plusieurs rassemblements auront lieu dans l’Oise le 6 mars 2021 à 10h30 sur le marché à BEAUVAIS, COMPIEGNE

Dress code : venez habillé-e-s de vos vêtements de travail favoris (bleus, blouses, tabliers)

POUR L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE ET SALARIALE : 25 % d’écart de salaire entre les femmes et les hommes. C’est comme si chaque jour à partir de 15h40, les femmes travaillaient gratuitement. Ça suffit !

POUR LA MIXITÉ DES MÉTIERS ET LA REVALORISATION DES MÉTIERS A PRÉDOMINANCE FÉMININE : Seuls 17 % des métiers sont mixtes et 50 % des femmes se concentrent dans 10 familles de métiers à forte utilité sociale mais sous-payés (aides à domicile, assistantes maternelles, agente d’entretien, métiers du soin, de l’éducation). Ça suffit !

POUR LE PARTAGE DES TÂCHES DOMESTIQUES ET ÉDUCATIVES :71 % des tâches domestiques sont prises en charge par les femmes et 65 % pour les tâches éducatives. Une femme consacre en moyenne 16 heures de plus par semaine qu’un homme a la réalisation de ces tâches. Le confinement a encore aggravé la situation. Ça suffit !

POUR L’ACCES DE TOUTES AUX DROITS FONDAMENTAUX ET A DES SERVICES PUBLICS DE QUALITÉ : Il faut des logements décents et accessibles à toutes et tous, des services publics accessibles à toutes sur l’ensemble du territoire… Ça suffit !

POUR LA PROTECTION DES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES : 1 milliard pour lutter contre ces violences est nécessaire. 225 000 femmes victimes de violences conjugales (et 97 féminicides en 2020), 1 viol toutes les 6 minutes. Ça suffit !

POUR EN FINIR AVEC LE HARCÈLEMENT ET LES VIOLENCES AU TRAVAIL : 1 femme sur 3 harcelée sexuellement et 80 % confrontées à des comportements sexistes au travail. Ça suffit !

POUR DÉNONCER LES DISCRIMINATIONS DE GENRE, DE CLASSE ET DE RACE ET LES VIOLENCES RACISTES :Des femmes sont à la croisée de plusieurs formes de discriminations mais aussi de violences comme les femmes migrantes. Ça suffit !

POUR L’ACCÈS PARTOUT ET A TOUTES A l’IVG : 5000 femmes partent chaque année avorter à l’étranger car elles ont dépassé les délais. Ça suffit !

Manifestation pour le respect des droits des mineurs et jeunes majeurs isolés :
> BEAUVAIS, 6 mars 2021 13h30 devant la gare

Et aussi :
> NOGENT/CREIL, 20 mars 2021 à 14h place des 3 rois

Plus d’informations sur le tract suivant :

Les clefs d’Attac Oise #2 : Mieux connaître le covid19 pour garder un esprit non-confiné

Sans prétendre à l’exhaustivité car de nombreuses recherches sont en cours, il est important d’avoir à disposition des informations fiables, à la fois :

  • Pour éviter d’être submergé par la peur qui empêche toute analyse de la crise sanitaire, des mesures de contrôle mises en place par le gouvernement
  • Pour penser et lutter pour le « monde d’après » et anticiper les conditions de sortie du confinement.

La note de synthèse qui suit est réalisée par Attac Oise  à partir de nombreux articles de scientifiques. Les références se trouvent à la fin de cette note.

Il a toujours eu des virus  (c’est même à l’origine de la vie sur terre) et il y en aura toujours. C’est la 3ème apparition d’un coronavirus (une des familles des virus) en moins de 20 ans (SRAS 2003 et MERS 2012).

C’est un virus très infectant (R/3) c’est à dire qu’une personne infecte en moyenne 3 personnes d’où la pandémie.  Quant à la mondialisation de l’épidémie , il suffit regarder la carte des pandémies : elle recouvre  à 100% celle des vols aériens.

Mais la mortalité est assez faible. La mortalité n’est pas due au virus même mais à la sur infection pulmonaire qu’il provoque. Et là, le problème se trouve au niveau des systèmes de soins !

On trouve surtout les coronavirus chez les chauves-souris. Le problème est ce que l’on appelle « le saut d’espèce » (la zoonose). Ce sont des virus adaptés aux espèces animales qui passent à l’espèce humaine. Or les systèmes immunitaires des hommes ne sont pas adaptés à ces virus.

Le vrai problème vient des « comportements humains », conséquences de la recherche du profit à tout prix du système capitaliste (déforestation, destruction des écosystèmes, des habitats naturels des animaux, trafic d’animaux sauvages …). Devant la destruction de leurs forêts, les chauves-souris se nourrissent dans des vergers, urinent sur des fruits, des personnes en mangent, l’homme est contaminé.

Comme le disent de nombreux chercheurs, ces maladies infectieuses sont des maladies d’anthropocène. Cela va de pair avec les questions de l’environnement et du climat.

En résumé, soit l’on change radicalement de système productiviste soit l’on risque d’être condamné à vivre de plus en plus l’isolement social et le contrôle des populations.

Sources, pour aller plus loin :

Philippe Sansonetti, 19 mars, spécialiste des maladies infectieuses travaillant à l’INSERM, à l’Institut Pasteur et au Collège de France, web-conférence “Covid-19 ou la chronique d’une émergence annoncée”

Sonia Shah, article du « Monde Diplomatique », 17 mars intitulé : « Contre les pandémies, l’écologie – Danger de l’élevage industriel »

Rodolphe Gozlan Directeur de recherche, Institut de recherche pour le développement (IRD)  & Soushieta Jagadesh, article du journal « The conversation », 2 mars intitulé : « Comment les changements environnementaux font émerger de nouvelles maladies – La perte de la biodiversité augmente la transmission des agents pathogènes »

Didier Sicard, article France culture, 27 mars : « Il est urgent d’enquêter sur l’origine animale du covid19 »

Enfin, quelques idées piochées dans les journaux Lundimatin (“Monologue du virus”), Reporterre (“Le coronavirus fait la grève générale”) et Marianne (“La disparition du monde sauvage facilite les épidémies”).

Les clefs d’Attac Oise #1 – Comment analyser la crise que nous vivons ?

La crise – sanitaire, sociale, économique et politique – que nous vivons nous submerge d’informations. Que penser de ce que nous traversons ? Comment faire en sorte de ne pas retomber dans les mêmes logiques qui ont déclenché cette crise ? Pour vous aider à vous y retrouver, Attac Oise vous partage chaque semaine des pistes d’analyse et d’action. Le Covid-19 n’est qu’un révélateur des dysfonctionnements profonds de notre société : prenons la mesure de ce que nous vivons et construisons dès maintenant le monde d’après.

L ‘analyse d’Attac France – Coronavirus : une révolution écologique et sociale pour construire le monde d’après

« Nous ne voulons pas d’un retour à leur normalité, car la normalité néolibérale et productiviste est le problème.»

C’est ce qu’Attac essaye de démontrer dans cette note en proposant des solutions pour répondre à l’urgence sanitaire de manière efficace et juste tout en esquissant, dès maintenant, la révolution écologique et sociale qui devra être mise en oeuvre pour permettre aux peuples de reprendre le contrôle sur leurs vies et sur leur avenir.

Pétition : « Nous soutiendrons les 600 médecins qui attaquent E. Philippe et A. Buzyn en justice ! »

Réunis dans un collectif nommé C 19, plus de 600 médecins ont porté plainte jeudi 19 mars contre l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn et le premier ministre Édouard Philippe qu’ils accusent de «mensonge d’État» dans leur gestion de la crise d’épidémie de coronavirus.

Nous soutiendrons par la force populaire cet acte courageux et nécessaire. Par nos voix, nous ferons bloc derrière nos courageuses blouses blanches, envoyées sur le “front de guerre” sans matériel et par nos voix nous exprimerons notre exigence de vérité face à l’intolérable.

Signez la pétition !

Tribune : « À l’union nationale, nous préférons l’entraide générale »

Cette tribune collective fut publiée le 21 mars, simultanément sur plusieurs médias indépendants, Bastamag, Lundi Matin, Mediapart, Politis, Reporterre et Terrestres.

Ceci n’est pas une guerre : que cette pandémie soit une déferlante de solidarité !

Tribune : « Plus jamais ça ! »

18 responsables d’organisations syndicales, associatives et environnementales appellent à préparer « le jour d’après »

Vidéo : « Nous y voilà, Nous y sommes »

Enfin, nous vous partagerons cette courte vidéo de Fred Vargas, qui date de 2008 après la crise financière des subprimes et qui est plus que jamais d’une triste actualité. Depuis, c’est pire. La crise mondiale actuelle (3ème révolution) liée à la pandémie du coronavirus qui impacte tous les secteurs de la vie et de l’économie est là pour nous le montrer.

Mais attention, si une révolution est un moment de profonds chamboulements, rien n’est écrit sur ce qui en ressortira. Même si l’on peut toujours espérer à une prise de conscience de certains “profiteurs” qui cassent la vie, ne croyons pas qu’ils laisseront leurs privilèges sans combattre. Cela rend d’autant plus nécessaire le travail collectif que nous menons pour construire un monde plus juste, plus durable et plus fraternel en agissant (localement et politiquement) pour changer les modes de productions et de consommation. Et la construction du monde d’après doit se penser dès maintenant sans attendre la sortie du confinement.